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On appelait "nègre marron" l'esclave qui, aux Antilles, s'échappait de la plantation. La figure de cet esclave fugitif n e cesse d'attirer les écrivains. Des premiers auteurs blancs du XIXe siècle aux romans afro-antillais contemporains, le marronnage hante la littérature de Martinique et de Guadeloupe. Sa célébration culmine avec Le quatrième siècle d'Edouard Glissant, pour redescendre dans les dernières decennies.

Aujourd'hui, un Glissant ou un Chamoiseau entrâinent leurs marrons, l'un à la conquête du Tout-monde, l'autre, à celle de l'immortalité dans l'écriture. Le renoncement à l'idéologie du territoire sonne le glas des représentations conflictuelles du marronnage. Faute d'avoir pu renverser le maître, le marron consent à l'ailleurs. Pour quels nouveaux voyages ?


Marie-Christine Rochmann est, depuis 1989, maître de Conférences à l'université Paul Valéry de Montpellier. Auteur d'une thèse sur le poète malgache Rabearivelo, elle a publié différents articles sur les littératures des Mascareignes et des Antilles.

L'esclave fugitif dans la littérature antillaise

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On appelait "nègre marron" l'esclave qui, aux Antilles, s'échappait de la plantation. La figure de cet esclave fugitif n e cesse d'attirer les écrivains. Des premiers auteurs blancs du XIXe siècle aux romans afro-antillais contemporains, le marronnage hante la littérature de Martinique et de Guadelo

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Auteur(s): Rochmann, Marie-Christine

Editeur: Karthala

Collection: Lettres du Sud

Année de Publication: 2000

pages: 531

Langue: Français

ISBN: 978-2-86537-985-9

eISBN: 978-2-8111-2075-7

On appelait "nègre marron" l'esclave qui, aux Antilles, s'échappait de la plantation. La figure de cet esclave fugitif n e cesse d'attirer les écrivains. Des premiers auteurs blancs du XIXe siècle aux romans afro-antillais contemporains, le marronnage hante la littérature de Martinique et de Guadelo

On appelait "nègre marron" l'esclave qui, aux Antilles, s'échappait de la plantation. La figure de cet esclave fugitif n e cesse d'attirer les écrivains. Des premiers auteurs blancs du XIXe siècle aux romans afro-antillais contemporains, le marronnage hante la littérature de Martinique et de Guadeloupe. Sa célébration culmine avec Le quatrième siècle d'Edouard Glissant, pour redescendre dans les dernières decennies.

Aujourd'hui, un Glissant ou un Chamoiseau entrâinent leurs marrons, l'un à la conquête du Tout-monde, l'autre, à celle de l'immortalité dans l'écriture. Le renoncement à l'idéologie du territoire sonne le glas des représentations conflictuelles du marronnage. Faute d'avoir pu renverser le maître, le marron consent à l'ailleurs. Pour quels nouveaux voyages ?


Marie-Christine Rochmann est, depuis 1989, maître de Conférences à l'université Paul Valéry de Montpellier. Auteur d'une thèse sur le poète malgache Rabearivelo, elle a publié différents articles sur les littératures des Mascareignes et des Antilles.

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